Années 70 « El 47 » raconte l'histoire d'un acte de dissidence pacifique d’un quartier qui, en 1978, a transformé Barcelone et changé l'image de ses banlieues. Manolo Vital un chauffeur de bus qui a pris le contrôle du bus 47 veut démontrer que la mairie ment sciemment : pour elle les bus ne pouvaient pas monter les pentes du quartier de Torre Baró. Un acte de rébellion qui s'est avéré être un catalyseur de changement, de fierté des gens pour leurs racines, leur quartier, d'une lutte de la classe ouvrière dans la Barcelone des années 1970. 

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Marcel Barrena

A 25 ans, Marcel Barrena réalise son premier film pour la télévision intitulé Cuatro estaciones (2010) et interprété par David Verdaguer et Leticia Dolera. En 2013, il présente Món petit (Mundo pequeño) qui devient très vite l’un des documentaires les plus vus (plus d’un million de spectateurs) de l’histoire du cinéma espagnol. Avec une nomination aux Goya et deux prix Gaudí, Meilleur Documentaire et Meilleur Téléfilm, pour ses deux premières œuvres, Marcel Barrena bénéficie d’une grande visibilité nationale et internationale. Son film, Món petit (Mundo pequeño) a été primé dans le monde entier. Mediterráneo a été programmé deux ans de suite à CineHorizontes.

FILMOGRAPHIE
2024 El 47 ; 2021 : Mediterráneo ; 2016 : 100 metros ; 2012 : Món petit (Mundo pequeño) ; 2010 : Cuatro estaciones

Alex, une jeune actrice, est violée lors d'une soirée du Nouvel An et ne reconnaît pas son agresseur. Lorsqu'elle se tourne vers son frère Adrian pour lui demander du soutien, celui-ci réagit mal. Alex prend ses distances avec lui. Pendant un an, elle vit seule avec le dégoût, la honte et la culpabilité. Adrian, rongé par la rage, prend ses propres décisions sur un chemin de plus en plus sombre, loin de ce dont Alex a besoin. Pendant ce temps, elle joue le personnage vengeur de Médée et trouve dans le théâtre le seul moyen de revivre.

GEMMA BLASCO
Barcelone, 1993. Gemma a obtenu en 2014 un diplôme de réalisation et d'écriture de scénario à Barcelone. Gemma a écrit et réalisé des courts-métrages, des publicités et des audiovisuels pour le théâtre.  En 2015, son court métrage «Formas de Jugar» a reçu le prix du meilleur court métrage dans la section Noves Visions du Festival de SITGES 2015. En 2017, elle a reçu une bourse de l'ICAA pour réaliser son court métrage «Jauría» qui a été présenté pour la première fois en 2018 dans la sélection officielle du Festival du film de Malaga. Le court a ensuite voyagé dans des festivals renommés tels que Sitges, Abycine, Madrid Film Festival, ALCINE, Gijón, Almería, Amiens, BogoShorts, entre autres, obtenant une présélection pour les prix Goya 2019 et étant finaliste pour les prix Gaudí 2019. En 2018, Gemma a participé à l'atelier « La construction du personnage » à la prestigieuse école de cinéma EICTV (Cuba), où elle a développé le synopsis de son deuxième long métrage, «La Furia». Ce second long métrage (premier de fiction) a obtenu trois prix au festival de Malaga 2025 : Meilleure actrice pour Ángela Cervantes (à égalité avec l’actrice principale de « Sorda ») , Meilleur Second Rôle Masculin pour Alex Monner et Meilleur Montage.

Basé sur l'histoire vraie d'Aranzazu Berradre Marín, le pseudonyme sous lequel un agent de la police nationale a infiltré le groupe terroriste ETA pendant 8 ans. Alors qu'elle avait à peine 20 ans, la jeune femme a réussi à infiltrer la gauche nationaliste, étant la seule femme à vivre dans un appartement avec des dirigeants de l'ETA. Au cours de son infiltration, elle a été contrainte de couper tous les liens familiaux, afin de démanteler le commando Donosti à un moment crucial où le gang déclarait faussement une trêve. C'est l'histoire d'une femme courageuse qui a changé de vie pour tenter de sauver celle des autres.

ARANTXA ECHEVARRíA
Elle a étudié les sciences de l'image à Madrid et la production cinématographique au Sydney Community College. Depuis 1991, elle combine sa carrière professionnelle avec des travaux publicitaires et cinématographiques. Dans le domaine de la production, elle a réalisé plus de vingt longs métrages. Elle est réalisatrice à TVE dans Cuestión de pelotas, dans lequel la Fédération royale espagnole de football (Real Federación Española de Fútbol) est obligée de réglementer la situation des joueuses de football. En 2010, elle réalise son premier court-métrage, Panchito, récompensé par plus de quinze prix nationaux et internationaux. En 2018, elle devient la première réalisatrice du cinéma espagnol sélectionnée à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes avec son premier long métrage, Carmen y Lola, qui reçoit également le prix Goya de la meilleure nouvelle réalisatrice. Elle fait partie de l'Asociación de Mujeres Cineastas y Medios Audiovisuales (CIMA).

FILMOGRAPHIE
La infiltrada (long métrage, 2024), Chinas (long métrage, 2023), Carmen y Lola (long métrage, 2018), De noche y de pronto (2012), Don Enrique de Guzmán (court métrage, 2011), Panchito (court métrage, 2010)

Vicente, âgé de 76 ans, a fait son coming-out et a quitté sa femme et sa fille à l'âge de 50 ans. Il a passé les 25 dernières années à vivre heureux avec son compagnon à Maspalomas. Mais tout bascule lorsque Vicente est victime d'une attaque cérébrale. À son réveil de coma, il est confronté à une réalité inattendue : il a été rapatrié à Donostia et sa fille l'a placé dans une maison de retraite. Vicente décide de ne rien dire. Sans s'en rendre compte, Vicente en retournant au placard renonce à tout ce qu'il a eu tant de mal à obtenir.

AITOR ARREGI ET José Mari Goenaga
José Mari Goenaga et Jon Garaño collaborent depuis la fondation de leur société de production Moriarti, en 2001. Leur film précédent Une vie secrète est également réalisé avec Jon Garaño. Le groupe a notamment reçu le prix spécial du jury du Festival du film de San Sebastian 2017, et remporté 10 Goyas avec Handia. Les deux  films précédents Loreak (retenu pour représenter l’Espagne aux Oscars en 2015) et 80 jours (qui a remporté plus de 30 prix internationaux) ont fait d’eux les trois cinéastes actuels basques les plus reconnus.

FILMOGRAPHIE
2007 Lucio de A. Arregi et J.M. Goenaga, 2010 80 Jours de  J. Garaño et J.M. Goenaga, 2014 Loreak de J. Garaño et J.M. Goenaga, 2017 Handia de A. Arregi et J. Garaño, 2019 Une vie secrète (La trinchera infinita) de A. Arregi, J. Garaño et J.M. Goenaga,  2024 Marco, l’énigme d’une vie (Marco, La verdad inventada) de A. Arregi, J. Garaño

Après avoir appris qu'elle était atteinte d'une maladie incurable, Claudia décide de faire son dernier voyage en Suisse. Là, elle pourra décider comment mettre fin à ses jours grâce à l'aide d'une association de suicide assisté. Flavio, qui ne l'a pas quittée depuis plus de quarante ans, décide de l'accompagner dans ce voyage sans retour. Violeta, quant à elle, devient une médiatrice involontaire entre ses parents et tout ce qu'ils laissent derrière eux. Une comédie musicale lumineuse orchestrée autour d’une danse délicate avec la mort.

CARLOS MARQUES-MARCET
Né le 1er janvier 1983, Carlos Marqués-Marcet est un cinéaste catalan. A l’âge de 19 ans, il participe au Talent Campus de la Berlinale. Il est sélectionné par la revue des Cahiers du Cinéma comme meilleur court-métrage en 2008. Il devient célèbre au niveau international pour le long-métrage 10.000 km, avec Natalia Tena et David Verdaguer , pour lequel il remporte le prix Goya du meilleur nouveau réalisateur en 2015. En 2020, il dirige le film La mort de Guillem, sur l'assassinat de Guillem Agulló, avec l'acteur Pablo Molinero. En 2024, il réalise le film Polvo serán, co-écrit par Clara Roquet, obtenant le prix TIFF Platform Award lors de l'édition 2024 du Festival international du film de Toronto.

Marina se rend à Vigo pour rencontrer la famille de son père biologique, mort du sida, comme sa mère, alors qu'elle était très jeune. Au fil des rencontres avec ses oncles, tantes et grands-parents, la jeune femme tente de reconstituer l'histoire de ses parents, mais ceux-ci ont trop honte des anciennes querelles familiales. Elle invente ainsi une histoire, celle d'un amour adolescent entre cousins, grâce au journal intime de sa mère. Un film sur la mémoire familiale qui clôt la trilogie composée de «Verano 1993» et «Alcarràs».

CARLa SIMÓN
Née le 29 décembre 1986 à Barcelone (Catalogne), est une réalisatrice et scénariste espagnole. La mort de ses parents lorsqu'elle est enfant, décédés du sida, lui inspire plusieurs œuvres et notamment son premier long métrage, Été 93, sorti en 2017, qui lui vaut de nombreuses récompenses, et le film Romería sélectionné en compétition officielle de la 78e édition du Festival de Cannes en 2025. Elle a réalisé plusieurs longs métrages, dont le film Nos soleils, tourné à Alcarràs, Ours d'or en 2022, ainsi que des courts métrages et une série télévisée.

Angela, une femme sourde, va avoir un enfant avec Hector, son compagnon entendant. La grossesse fait remonter à la surface ses craintes concernant la maternité et la façon dont elle pourra communiquer avec sa fille. L'arrivée du bébé génère une crise dans le couple et conduit Ángela à faire face à l'éducation de sa fille dans un monde qui n'est pas fait pour elle. Long métrage basé sur le court métrage de 2021 du même nom. Ce premier film explore un thème inédit au cinéma : la relation entre une femme sourde et la maternité.

EVA LIBERTAD
Scénariste, réalisatrice et sociologue originaire de Murcie, en Espagne, Eva signe avec Sorda son premier long métrage, inspiré de son court éponyme, nommé aux Goya 2023 et primé dans de nombreux festivals. En tant que dramaturge, elle a écrit et mis en scène des pièces abordant les violences de genre, la traite des êtres humains et les droits des personnes migrantes.