Une vision profonde et humanisée de Dolores Ibárruri, présidente du Parti communiste espagnol et l'une des figures politiques les plus emblématiques du XXe siècle. Une biographie pleine d'émotions, liée à des événements historiques majeurs et à leur impact sur la société. Dolores et sa petite-fille, Lola, nous conduiront sur les chemins les plus intimes de l'amour, de la nostalgie, de la perte et de la solitude. Avec une sélection de documents, de poésie et de musique, qui ajoutent une dimension intime et émotionnelle à l'histoire.

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AMPARO CLIMENT
Artiste multidisciplinaire. Diplômée en beaux-arts de l'UCM. Elle est née à Valence, entourée d'une famille d'artistes. Dès son plus jeune âge, elle a commencé à expérimenter le monde des arts plastiques, de l'art théâtral, de la musique et de l'audiovisuel. Actrice puis réalisatrice et scénariste des longs métrages documentaires “Las cartas perdidas”, “Las lágrimas de África”, “Los sueños de Idomeni, Pasionaria”. Œuvres dramatiques : La caja oscura, Miguel Hernández, Los días azules (Antonio Machado), Hijas de la soledad, A Pony le pintaban los labios de rojo..... Elle a reçu les prix Biznaga d'argent “Affirming Women's Rights” au Festival de Malaga 2022, le prix Pilar Bardem “Cinéma, aide et solidarité” 2019 de l'Académie du cinéma espagnol et la Médaille d'or du Cercle artistique royal de Barcelone.

FILMOGRAPHIE
Las cartas perdidas (documentaire, 2022), Los sueños de Idomeni (documentaire, 2016), Las lagrimas de África (documentaire, 2015).

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En marge de Barcelone, Vallbona est une enclave ceinte par une rivière, des voies ferrées et une autoroute, un quartier en transition entre monde rural et urbain, entre maisons des premiers migrants et cités-dortoirs. Antonio, fils d’ouvriers catalans, y cultive des fleurs depuis près de 90 ans. Il est rejoint par Makome, Norma, Tatiana, venus de tous horizons… Au rythme de la musique, des baignades interdites et des amours naissantes, une forme poétique de résistance émerge face aux conflits urbains, sociaux et identitaires du monde.

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JOSÉ LUIS GUERIN
Réalisateur insolite, imprévisible, à la filmographie clairsemée - deux films par décennie -, José Luis Guerín est un autodidacte. « Comme je n'ai étudié dans aucune école de cinéma, ma seule formation a été celle de spectateur, si bien que j'ai acquis un imaginaire peuplé de cinéastes qui m'ont aidé à découvrir le monde », affirme-t-il[1]. Il débute à l'âge de 24 ans avec Los motivos de Berta (1984), œuvre quasi mutique qu'il écrit, monte et produit tout à la fois. Le film ne sera jamais distribué commercialement. Après un intervalle de six ans, le réalisateur part sur les traces de L'Homme tranquille de John Ford, en Irlande, afin d'y tourner Innisfree. Sept ans plus tard, il réapparaît avec l'inclassable Tren de sombras, inspiré de l'expérience vécue par l'écrivain russe Maxime Gorki, décontenancé par les premières images du cinématographe projetées à Nijni-Novgorod en 1896. En 2001, José Luis Guerín accède à une plus grande reconnaissance : En construcción, situé dans sa ville natale, devient le film-symbole d'une génération espagnole éprise de documentaire-fiction. Plus confidentiel, Dans la ville de Sylvia (2007), tourné à Strasbourg, se construit autour du visage de la femme, en l'occurrence celui de l'actrice Pilar López. Avec L'Académie des muses (2015), le réalisateur renoue avec ses débuts : il prend la décision de produire, filmer et monter seul son film. 2001 : Prix spécial du jury au Festival de Saint-Sébastien 2001 pour En construcción 2002 : Goya du Meilleur film documentaire pour En construcción.

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Récit à la première personne par Iñaki et Nico Williams évoquant les conflits qui ont marqué leur vie : racisme, identité, frustration, ambition et succès. Deux frères footballeurs, basques et « beltzas », descendants de Ghanéens, découvrent leur incroyable histoire à travers les deux années les plus cruciales de leur vie. De leur participation historique à la Coupe du monde au Qatar pour deux équipes nationales différentes, à la victoire tant attendue en Copa del Rey, en passant par le triomphe de Nico au Championnat d'Europe.

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RAÚL DE LA FUENTE
Né en 1974 à Pampelune, en Espagne, Raúl de la Fuente réalise en 2013 “Minerita”, Goya du meilleur court métrage documentaire en 2014, recommandé par le Ministère de la Culture espagnol dans la lutte pour l’égalité des genres, et “short-listé” dans la course aux Oscar en 2015. Il réalise de nombreux documentaires courts ou longs dont une majorité s'intéresse à l'Afrique.  En 2018 il réalise “Un dia mas con vida” un long-métrage d’animation sur la guerre en Angola, présenté à Cannes en sélection officielle et qui remporte de nombreux prix (Goya Meilleur animation, Meilleur film européen d’animation, Prix du public à San Sebastian).

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Après avoir franchi la barrière de Melilla depuis le Maroc, Ihsen entre dans le centre d'accueil des religieuses pour mineurs non accompagnés, où vivent également Asia et Mounia. Hamza a 18 ans et doit quitter le centre pour garçons. Arrivés seuls à Melilla, ils ont trouvé une nouvelle famille : le groupe de danse contemporaine NANA. Après des mois de travail acharné, la troupe est sélectionnée pour participer à un concours de talents, mais le rêve télévisuel s'évanouit d'un seul coup lorsqu'ils remettent les pieds à Melilla.

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ELENA MOLINA
Réalisatrice et scénariste. Diplômée en communication audiovisuelle de l'université Complutense de Madrid, elle a complété ses études par un master en cinéma direct avec Frederick Wiseman (ECAM) et des ateliers avec Patricio Guzmán, Belkis Bega et Nicolàs Philibert. Elle a réalisé les documentaires Rêve de Mousse (DocumentaMadrid 2018), El robo del códice (TVE, 2022), Yungay7020 (2021), All I Need is a Ball (2020) ou Laatash (2019), sélectionnés et primés dans de multiples festivals internationaux. Remember my Name, sélectionné à l'ESoDoC, est son deuxième long métrage et a participé au Work in Progress de festivals tels que DOKLeipzig, DocumentaMadrid (prix du final cut) ou Atlàntida Film Fest (prix du meilleur WIP).

FILMOGRAPHIE
El robo del códice (série télévisée, 2022), Yungay7020 (court métrage, 2021), All I Need is a Ball (court métrage, 2020), Laatash (court métrage, 2019), Rêve de mousse (long métrage, 2018), Quand j'étais petit (court métrage, 2016), The Puppets Cemetery (court métrage, 2014).

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Un récit à la première personne dans lequel Daniel Tornero, réalisateur du film, affronte les souvenirs de son grand-père : « En 2018, mon grand-père a été arrêté pour abus sur mineurs et tentative d'enlèvement. Je le retrouve aujourd'hui et je suis confronté à son regard, à ses réponses et à mes propres sentiments. Pendant ce temps, ma famille se réunit dans notre maison de campagne et fait face aux conséquences émotionnelles d'avoir grandi sous l'autorité de cette figure paternelle ».
 

DANIEL TORNERO
Jeune réalisateur et scénariste espagnol. D’abord assistant réalisateur pendant 10 ans, il a rejoint le programme Cinema en Curs dans lequel il a réalisé Saturno, son premier long métrage, après avoir remporté le prix du meilleur documentaire en développement au Talent Lab d'Atlántida, Mallorca. Il a également été sélectionné pour faire partie du programme de résidence de l'Académie du cinéma espagnol 2021-2022.

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À la fin du régime franquiste, l'auteur-compositeur-interprète Víctor Manuel réfléchit à des thèmes qui n'avaient jamais été abordés dans la chanson. Pendant ce temps, dans une autre partie de l'Espagne, Don Juan, médecin engagé, se bat pour défendre les personnes handicapées, dont Antonio et Mari Luz, dont l'amour défie les conventions de l'époque. De manière inattendue, les deux mondes se croisent et s'unissent dans la chanson «Solo pienso en ti», prouvant que le pouvoir de transformation de la musique ne connaît pas de frontières.
 

HUGO DE LA RIVA
Né à Alcázar de San Juan (Castille), Hugo de La Riva est un documentariste fortement récompensé, avec plus de 80 prix et 200 sélections dans des festivals nationaux et internationaux. Sa filmographie comprend des tournages dans divers endroits d'Espagne, ainsi qu'à Los Angeles, aux États-Unis. Son œuvre la plus récente, Mañana volveré, a été nominée pour le meilleur court métrage de fiction aux Goya 2024. Dans le domaine du documentaire, il réalise El alcalde, l'histoire du premier sénateur européen atteint de SLA, et Solo pienso en ti, qui retrace l'histoire de la chanson emblématique du chanteur Víctor Manuel.

FILMOGRAPHIE
2015 Campeón (court-métrage) 2017 Tarde de pesca (court-métrage), 2018 Sancho (court- métrage) 2022 Mañana volveré (court-métrage) 2025 Solo pienso en ti (long-métrage documentaire)

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